1. |
Nouveau départ
03:31
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Besoin de changer d’air
Je ne t’avertis pas à la légère
Je veux prendre un nouveau départ
Pour travailler mon art
Je perdais mon temps là- bas
Maintenant, je veux changer de climat
Ici, je vis au jour le jour
Et j’ai le cœur si lourd
Mon désir de partir est absolu
Je veux entamer une nouvelle mue
Je ferai encore des progrès, je serai serein
Je veux faire aussi bien que ceux que j’aime et que j’admire
Je veux copier les choses que j’aime
Je veux copier les maitres
Je veux enfin être
Il faut faire comme on peut
Il faut faire de son mieux
Je veux m’appliquer
Je veux m’expliquer
J’espère que ça va marcher
C’est l’affaire de ma vie. La course pour l’existence
Ni plus ni moins… Patience
Va tranquillement ton chemin
Le voyage dure de l’aube à la nuit
Le chemin montera jusqu’au bout
Au milieu de la nuit la lumière répand sa force
Va tranquillement ton chemin
Le voyage dure de l’aube à la nuit
Le chemin montera jusqu’au bout
Au milieu de la nuit la lumière répand sa force
Au milieu de la nuit la lumière répand sa force
Au milieu de la nuit la lumière répand sa force
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2. |
Si tu lis tes ratures
03:45
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Si tu lis tes ratures
Si tu lis… hi hi hi…
Tes ratures tu iras…
Tu partiras… ah ah ah…
À l’aventure
C’est fou qu’ce ça m’procure
D’chercher la bonne tournure
Je conjugue, je conjure
Passé, présent, futur
J’peinturlure, portraiture ; des traits et des ratures
Des rayures, des striures, des cassures, des souillures
Des bavures, des salissures, des éraflures, des blessures
Des biffures d’écriture… je censure
C’est certain, j’me sens sûr
Si tu littératures… tu riras de tes striures
Tu s’ras surpris, j’te jure !
J’ai pas peur de l’épure
Je n’crains pas les épluchures
Le lait cru, les pelures
Et les petites chiures
- Soudain un flash -
J’enclenche, j’ me branche, me mets en marche, je m’approche et je me penche
J’ébauche, je retranche, je retrousse mes manches, je débouche mes cartouches pour une petite escarmouche
J’décoche de ma sacoche tout c’qui touche à la gouache
Je panache la gouache avec panache - splach !
J’taloche, j’m’en fiche, je poche, je tache, j’en mets des couches, des couches,
des couches de touches
Je torche, je pignoche
J’me lâche, j’me fâche, j’en louche
Je crache, je gâche et j’me cache ;
J’en ai plein les moustaches
Des ces petites tâches pistache
Et en plus ça attache… Ô la vache !
Je planche sur ma planche
Je buche à la paluche
Je cravache à l’eustache
Je retouche farouche
Je capture des postures, des figures, des structures
J’carbure aux mixtures de courbures azur
Je transfigure des textures en nervures
Des textes en caricatures de créatures obscures
Quand je vois une fissure
Je crois en une ouverture
J’ai foi en mes bigarrures
Et mes petites ciselures
J’décapuchonne, je griffonne, je crayonne, me questionne
M’en tamponne, m’abandonne, tourbillonne et rayonne
J’émulsionne, j’émotionne, j’badigeonne, j’vermillonne
J’vibrionne… comme personne
Je gribouille, je barbouille, je bidouille, tripatouille
Je bariole des symboles,
J’ bricole des paraboles,
Je fignole mon pactole ;
Tout ça pour la gloriole
Et avec un peu d’bol
Un jour je f’rai école
Des pinceaux et d’la colle !
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3. |
Les couleurs
04:02
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L’infini du temps
Nos métamorphoses
Nos mots et nos phrases
Et même nos strophes
Nos métamorphoses
Et nos métaphores
Transforment vos âmes
Je sais ce que je veux
Je fais ce que je peux
J’y mets ce qui m’émeut
Nos vies parallèles
Révèlent l’avenir
Et vous appellent à vivre
Nos vies parallèles
Et nos paroles vraies
Réalisent vos rêves
Je sais ce que je veux
Je fais ce que je peux
J’y mets ce qui m’émeut
Je suis un petit cheval blanc
Traînant une voiture de gens
Qui s’en vont jouir du printemps
Lentement
Un pas en avant
À contre- courant
Dans l’infini du temps
Nos métamorphoses
Avec des ciels tout roses
Sont bien peu de chose
Nos métamorphoses
Comme les fleurs écloses
Humbles et grandioses
Je sais ce que je veux
Je fais ce que je peux
J’y mets ce qui m’émeut
Nos vies parallèles
Comme des passerelles
Vers une aube nouvelle
Nos vies parallèles
Sont pareilles aux échelles
Aux pieds d’un arc en ciel
Je sais ce que je veux
Je fais ce que peux
J’’y mets ce qui m’émeut
La raison d’être de la sérénité
Et du dévouement
Devant la mort et le néant
Un pas en avant
Dans l’infini du temps
Vers quelque chose de plus grand
Vers quelque chose de plus grand
Vers quelque chose de plus grand
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4. |
Simple et naturel
03:11
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|||
Simple et naturel
Ce n’est pas du jour au lendemain
Que l’on devient simple et naturel
Il en faut bien du chemin
Sous la pluie et la grêle
Souviens- toi de ce gamin
Qui parlait aux tourterelles
Il aimait tendre la main
Aux sauterelles
C’est un effort sur humain
Que d’être intemporel
Peindre l’odeur du jasmin
Danser une étincelle
Se souvenir du lendemain
Caresser un arc en ciel
Ce n’est pas du jour au lendemain
Que l’on devient simple et naturel
Atteindre le détachement
À force de lutter
Étreindre l’arrachement
À force de buter
Feindre le relâchement
À force de scruter
Ce n’est pas du jour au lendemain
Que l’on devient simple et naturel
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5. |
Travailler
02:23
|
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Travailler
Travailler sous la pluie
Travailler dans le vent
Jusqu’au bout
Travailler toute la nuit
Travailler tout le temps
Plus que tout
Travailler dans un puits
Travailler dans un champ
Debout dans la boue
Travailler pour autrui
Travailler pour des glands
Ou pour des sous
Travailler mon ennui
Travailler sur un banc
Tenir le coup
Travailler qui je suis
Travailler avec les gens
Pour dire « nous »
Travailler sans argent
Vivre de l’air du temps
Au jour le jour c’est très dur
Travailler pour des clous
Manquer de tout ça rend fou
Tellement je vis au pied du mur
Travailler pour survivre
Travailler surtout ivre
Quand l’heure est mûre
Batailler, cravacher, en baver
Vaillamment
Ouvrager, s’agiter, s’fatiguer
Vaillamment
Fabriquer, préparer, turbiner, trimer, s’user
Cultiver, remuer, façonner, étudier,
S’épuiser, provoquer, s’efforcer, potasser,
Pilonner, gratter, bosser, soigner, manier, chiader, bûcher
S’occuper, s’exciter, Vaillamment
Bravement, hardiment, franchement, carrément
Résolument, effrontément, obstinément,
Travailler, trouvailler
Vaillamment, évidemment
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6. |
Mélancolie 1
02:58
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La mélancolie 1
Ah… la mélancolie
Comme l’ami qui
Amolli mes élans
Le mec lent qui me cale
Qui me colle, et me cloue au lit
L’ennemi calme qui m’emmêle
Le mal à l’âme qui éclos
La mélancolie
Et pourtant
J’ai essayé d’être patient
Mais je me fais trop de mauvais sang
Je voudrai vivre comme avant
Je ne dois pas perdre mon temps
Et pourtant, je me défends
Avec calme contre l’abattement
Mais là momentanément
Un grand découragement m’a surpris
J’ai retrouvé ma présence d’esprit
Ça ne va pas bien
On y peut rien
J’me sens trop abîmé de chagrin
Je veux me mettre au travail
Vaille que vaille
Ne t’inquiète pas
La sérénité viendra
Quoi qu’il en soit
Je ne regrette pas
Je me suis engagé dans la bonne voie
Je peux aboutir à un résultat
Je veux tracer une route toute droite et la suivre
Être moi-même et avec mon cœur vivre
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7. |
Autoportrait
03:22
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|||
Autoportraits
Qu’est- ce que c’est être moi ?
Et même c’est quoi « être » ?
Se connaître soi même
Est-ce comme renaître ?
Se commettre roi
Est-ce croire en soi
Est- ce croitre
Ou se mettre en croix ?
Je ferai comme Rembrandt
Une confession vibrante
Sans complaisance
Je dirai ce qui me tourmente
Et si je me lamente
Je ferai pénitence
Qui s’est coupé l’oreille ?
Qui peignait au soleil ?
Qui se voyait en bonze
Tout de marbre et de bronze ?
Qui s’est rasé la barbe ?
Qui était un peu shtarb ?
Qui a mis son chapeau
Et ses plus beaux oripeaux
Qui fumait une pipe
Quand il avait la grippe ?
Qui était fatigué
Et se sentait largué ?
Qui s’était élagué ?
Qui aimait bourlinguer ?
Qui vous a subjugué
Par tant de beautés prodiguées?
Qui… es tu ?
Qui suis-je ?
Que fuis-je
Où vais-je
Que sais- je ?
Miroir, dis moi, miroir divinatoire
Je cherche une ressemblance
Plus profonde et plus dense
Que celle d’un photographe
Comme une apparition
Même des siècles plus tard
Ça tient de la révélation
J’ai vu les choses en énigmes dans le miroir
Vision/ introspection/ interrogation/ observation/ L’expression de mes passions
De l’autre côté du miroir
La vérité est illusoire
Il n’y a rien à comprendre
Sinon qu’il faut garder Espoir
Essayer de s’entendre
Oublier de s’en vouloir ;
C’est sur la toile qu’il faut épandre
Tout ce que tu peux percevoir
Le peintre est une salamandre
Dont les tableaux sont la mémoire ;
Il renaît un peu de ses cendres
Grace aux yeux qui peuvent les voir.
Et surtout, s’il est tendre
Qu’il a su vous émouvoir
Alors vous aurez pu apprendre
Ce qu’il partage, son savoir :
La vérité est illusoire
Rira bien qui sait attendre
La source du Purgatoire
Se trouve parmi ses méandres
Et son eau est le plus doux des nectars
L’Eunoé c’est la victoire
Car le souvenir qu’elle engendre
Sera ta véritable gloire
La vérité est illusoire
Tout n’est qu’énigme dans le miroir
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8. |
Japonaiserie
03:48
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Japonaiserie
Je suis un bonze errant qui se rend à une fête
C’est la fin de l’hiver les pruniers sont en fleurs
Tous embaument l’air me ravissant de bonheur
Moi je vais en marchant, j’ai le coeur en goguette
Je suis un bonze errant et je poursuis ma quête
Je contemple la terre et m’enivre d’odeurs
Rien ne m’est aussi cher que ces milliers de sœurs
Qui éclosent en souriant et me font tourner la tête
Les cinq pétales ronds annoncent le printemps
Leurs nuances de rose excitent mes esprits
Ces choses délicates éclatent et c’est exquis
Ce matin, je marche et je prends mon temps
Ces cinq pétales comme une ronde d’enfants
Un tourbillon de mauve qui exsude la vie
Un parfum qui nous sauve et qui va triomphant
Une hallucination fauve qui me laisse ravi
Soudain un bruit dans les roseaux
Est-ce une grenouille, un oiseau
Qui trouble le calme des eaux
Et qui pointera le bout de son museau ?
Une main écarte les prêles
Tandis qu’une autre relève un kimono
C’est Nishigiki la plus belle
La légende du Nihon Buyo
Ses pieds pareils aux carpes koï
Frayent parmi les nénuphars
Une grenouille se réveille
En se décrochant la mâchoire
C’est la fortune qui rigole
Sous le regard jaloux de la cigogne
Nishikigi ta beauté n’a nul pareil
Es- tu un rêve hors du sommeil ?
Verse ici ta coiffe
Ton shimada tsubushi
Tu me donnes soif
Tes yeux rassasient
Autant qu’ils donnent des baffes
Tes yeux d’ambroisie
Ta bouche est groseille
Et pulpe du kaki.
Chante à mon oreille
Une mélodie
Si douce qu’elle émerveille
Et me rafraîchit
Ton cou délicat
Me donne envie de le mordre
Ö fatal appât
Qui promet la corde
Ou le pire des trépas
À qui ne sait pas
Que ton amour est désordre
Quand on suit tes pas.
Dénoue ton obi
Ouvre- moi ton kimono
Montre- moi galaxie
Les grains sur ta peau
Tes étoiles dans la nuit
Sont la promesse d’un repos
Éternel qui luit
Ô Nishikigi
Shinyoshiwara
Edomachi ichôme
Daikokuya
Nishikigi
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9. |
Comme dans un rêve
02:51
|
|||
Comme dans un rêve
Le bruit des épis se balançant à la brise
S’harmonise avec les cloches qui sonnent à l’église
Plus rien ne me retient et une grande force me soulève
Je ne me sens plus et le tableau vient comme dans un rêve
Comme dans un rêve
Je suis ravi, ravi de ce que je vois
Je suis ravi, ravi par tout ce qui ondoie
Je suis ravi, ravi que tout autour tout rougeoie
Je suis ravi, ravi que la beauté foudroie
Je suis ravi, ravi jusqu’au bout des doigts
Je suis ravi, ravi tout mon corps est en émoi
Je suis ravi, ravi d’avoir trouvé la voie
Je suis ravi, charivari waou waou wa wa
Comme dans un rêve
La nuit s’achève
En tenue d’Eve
Le jour se lève
La vie est brève
Comme dans un rêve
|
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10. |
Les tournesols
03:27
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|||
Les tournesols
C’est la fleur danse folle
Bouquet de tournesols
Pour les murs de la chambre
Aurore topaze et ambre
Si tu perds la boussole
Que rien ne te console
Pense à mes cendres
Et au verbe attendre
C’est la vie
Temps qui passe
S’épanouit
Vis-à-vis
Et face à face
Une envie
Vivace
Ta survie
Une étude
De la solitude
C’est le sud
À plein tube
Clair et chaud
Choc éclair
Et qui éclot
Jusque dans ta chaire
Pour vous mes très chers
Quiétude et plénitude
Contemplez les corolles
Oubliez le pactole
Demandez à mon ventre
J’ai jamais pu les vendre
Bouquets de girandoles
Soleils qui dégringolent
De l’or avec de l’ambre
Jolie folie qui flambe
C’est la vie
Temps qui passe
S’épanouit
Vis-à-vis
Et face à face
Une envie
Vivace
Ta survie
Une étude
De la solitude
C’est le sud
À plein tube
Clair et chaud
Choc éclair
Et qui éclot
Jusque dans vos chairs
Pour vous mes très chers
Quiétude et plénitude
C’est la vie
Temps qui passe
S’épanouit
Vis-à-vis
Et face à face
Tes envies
Tout s’efface
S’évanouit
T’es ravi
C’est la grâce
Et c’est inouï
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11. |
Embrouille
02:49
|
|||
Embrouille
N’importe quoi
Tu me déçois…
Tais toi ! Quoi ?
Ta fantaisie c’est d’la foutaise
Perso elle me rend mal à l’aise
Tu bois trop d’absinthe
T’es devenu accro Paul
Tu bois trop tu t’esquintes
Et d’ailleurs tu marches tout de traviole
Comme dans ta main y’a toujours une pinte
On dirait qu’t’as perdu ta boussole
Et qu’dans ta tête c’est un labyrinthe
Tu mériterais la camisole
Mais c’est pas vrai…
Qu’est c’que tu m’fais ?
Fous lui moi la paix
Cette dame là c’est pas une sainte
Et toi t’as pas d’auréole
Alors arrête donc avec tes mains jointes
T’es dev’nu mégalo Paul
C’est un très mauvais chemin que tu empruntes
À ne penser qu’à la gaudriole
T’es qu’une bête sauvage, tu transpires pas, tu suintes
On devrait te mettre en cage, tu racontes que des fariboles
Franchement tu m’éreintes
Arrête donc de faire le guignol
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12. |
La haute note jaune
02:44
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|||
La haute note jaune
Le soleil sur son trône
Règne sur Arles et le Rhône
Derrière la feuillée le faune
Se dit que c’est beau le jaune
La haute note jaune
Si tu peins une icône
Chante toujours tes psaumes
Et invite en ton royaume
Tous tes chers fantômes
La haute note jaune
La magie polychrome
Autour de toi embaume
Citron pâle or arome
Que c’est beau le jaune
La haute note jaune
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13. |
Mélancolie 2
01:52
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|||
La mélancolie 2
Je n’ai pas de succès
Et pourtant… je n’fais pas exprès
Je donne tout ce que j’ai
Et puis c’est pas trop laid…
C’est pas si mauvais
Et même parfois ça plait…
Je n’ai pas de succès
Mais Dieu sait que j’essaie
On me dit que je fais des progrès
Je n’ai pas de succès
Voilà c’que ça m’fait :
Tout à coup j’me tais
Faut qu’j’vous dise Père Gachet
Si j’ai des forces, j’m’y r’mets
J’avancerai trait pour trait
Même si j’ai pas d’succès
Je me fais du souci concernant l’avenir
Je me sens frappé d’impatience et d’impuissance
Quand j’entends des bêtises je m’tais
J’imagine tout en pire
J’sais plus quoi dire
J’sais même plus comment le dire
J’arrive même pas à m’enfuir
Et comme je ne sais pas me mentir
Comment je m’en tirerai
Si j’ai pas de succès
Je pense aux autres peintres… ceux d’après
Et maintenant j’ai des craintes
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14. |
Marguerite au piano
02:18
|
|||
Marguerite au piano
Quand tu te penches
Au dessus des touches
Ça te démange
Et tu pinces ta bouche
Et tu bouges tes hanches
Et tu chantes les anges
Dansent tes manches
Vole ta mouche
Sautille ta frange
La mélodie se couche
Et tu bouges tes hanches
Et tu chantes les anges
Joli Dimanche
Sainte Nitouche
Enfant étrange
Ou vierge farouche
Et tu chantes les anges
Avec ton p’tit nœud rouge
Margot déclenche
Une escarmouche
Ça le dérange
Cette vieille branche
Que tu bouges tes hanches
Que tu chantes les anges
Avec ton p’tit nœud rouge
Que tu bouges tes hanches
Avec ton p’tit nœud rouge
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15. |
L'infini du temps
04:28
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L’infini du temps
Nos métamorphoses
Nos mots et nos phrases
Et même nos strophes
Nos métamorphoses
Et nos métaphores
Transforment vos âmes
Je sais ce que je veux
Je fais ce que je peux
J’y mets ce qui m’émeut
Nos vies parallèles
Révèlent l’avenir
Et vous appellent à vivre
Nos vies parallèles
Et nos paroles vraies
Réalisent vos rêves
Je sais ce que je veux
Je fais ce que je peux
J’y mets ce qui m’émeut
Je suis un petit cheval blanc
Traînant une voiture de gens
Qui s’en vont jouir du printemps
Lentement
Un pas en avant
À contre- courant
Dans l’infini du temps
Nos métamorphoses
Avec des ciels tout roses
Sont bien peu de chose
Nos métamorphoses
Comme les fleurs écloses
Humbles et grandioses
Je sais ce que je veux
Je fais ce que je peux
J’y mets ce qui m’émeut
Nos vies parallèles
Comme des passerelles
Vers une aube nouvelle
Nos vies parallèles
Sont pareilles aux échelles
Aux pieds d’un arc en ciel
Je sais ce que je veux
Je fais ce que peux
J’’y mets ce qui m’émeut
La raison d’être de la sérénité
Et du dévouement
Devant la mort et le néant
Un pas en avant
Dans l’infini du temps
Vers quelque chose de plus grand
Vers quelque chose de plus grand
Vers quelque chose de plus grand
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16. |
Outro
02:20
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Olivier Campos Paris, France
Olivier Campos is a poet composer and performer based in Paris. Since his best selling poetry book "L'heure est mûre" (Mots Migrateurs édiiteur, 2009), he explores new artistic fields and presents a tribute to the second of his poetical guides, Charles Baudelaire. Vertigineuse douceur is a musical setting of Baudelaire's most celebrated Fleurs du mal. Savour and enjoy! ... more
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