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L'art po​é​tique de Vincent

by Olivier Campos

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1.
Besoin de changer d’air Je ne t’avertis pas à la légère Je veux prendre un nouveau départ Pour travailler mon art Je perdais mon temps là- bas Maintenant, je veux changer de climat Ici, je vis au jour le jour Et j’ai le cœur si lourd Mon désir de partir est absolu Je veux entamer une nouvelle mue Je ferai encore des progrès, je serai serein Je veux faire aussi bien que ceux que j’aime et que j’admire Je veux copier les choses que j’aime Je veux copier les maitres Je veux enfin être Il faut faire comme on peut Il faut faire de son mieux Je veux m’appliquer Je veux m’expliquer J’espère que ça va marcher C’est l’affaire de ma vie. La course pour l’existence Ni plus ni moins… Patience Va tranquillement ton chemin Le voyage dure de l’aube à la nuit Le chemin montera jusqu’au bout Au milieu de la nuit la lumière répand sa force Va tranquillement ton chemin Le voyage dure de l’aube à la nuit Le chemin montera jusqu’au bout Au milieu de la nuit la lumière répand sa force Au milieu de la nuit la lumière répand sa force Au milieu de la nuit la lumière répand sa force
2.
Si tu lis tes ratures Si tu lis… hi hi hi… Tes ratures tu iras… Tu partiras… ah ah ah… À l’aventure C’est fou qu’ce ça m’procure D’chercher la bonne tournure Je conjugue, je conjure Passé, présent, futur J’peinturlure, portraiture ; des traits et des ratures Des rayures, des striures, des cassures, des souillures Des bavures, des salissures, des éraflures, des blessures Des biffures d’écriture… je censure C’est certain, j’me sens sûr Si tu littératures… tu riras de tes striures Tu s’ras surpris, j’te jure ! J’ai pas peur de l’épure Je n’crains pas les épluchures Le lait cru, les pelures Et les petites chiures - Soudain un flash - J’enclenche, j’ me branche, me mets en marche, je m’approche et je me penche J’ébauche, je retranche, je retrousse mes manches, je débouche mes cartouches pour une petite escarmouche J’décoche de ma sacoche tout c’qui touche à la gouache Je panache la gouache avec panache - splach ! J’taloche, j’m’en fiche, je poche, je tache, j’en mets des couches, des couches, des couches de touches Je torche, je pignoche J’me lâche, j’me fâche, j’en louche Je crache, je gâche et j’me cache ; J’en ai plein les moustaches Des ces petites tâches pistache Et en plus ça attache… Ô la vache ! Je planche sur ma planche Je buche à la paluche Je cravache à l’eustache Je retouche farouche Je capture des postures, des figures, des structures J’carbure aux mixtures de courbures azur Je transfigure des textures en nervures Des textes en caricatures de créatures obscures Quand je vois une fissure Je crois en une ouverture J’ai foi en mes bigarrures Et mes petites ciselures J’décapuchonne, je griffonne, je crayonne, me questionne M’en tamponne, m’abandonne, tourbillonne et rayonne J’émulsionne, j’émotionne, j’badigeonne, j’vermillonne J’vibrionne… comme personne Je gribouille, je barbouille, je bidouille, tripatouille Je bariole des symboles, J’ bricole des paraboles, Je fignole mon pactole ; Tout ça pour la gloriole Et avec un peu d’bol Un jour je f’rai école Des pinceaux et d’la colle !
3.
Les couleurs 04:02
L’infini du temps Nos métamorphoses Nos mots et nos phrases Et même nos strophes Nos métamorphoses Et nos métaphores Transforment vos âmes Je sais ce que je veux Je fais ce que je peux J’y mets ce qui m’émeut Nos vies parallèles Révèlent l’avenir Et vous appellent à vivre Nos vies parallèles Et nos paroles vraies Réalisent vos rêves Je sais ce que je veux Je fais ce que je peux J’y mets ce qui m’émeut Je suis un petit cheval blanc Traînant une voiture de gens Qui s’en vont jouir du printemps Lentement Un pas en avant À contre- courant Dans l’infini du temps Nos métamorphoses Avec des ciels tout roses Sont bien peu de chose Nos métamorphoses Comme les fleurs écloses Humbles et grandioses Je sais ce que je veux Je fais ce que je peux J’y mets ce qui m’émeut Nos vies parallèles Comme des passerelles Vers une aube nouvelle Nos vies parallèles Sont pareilles aux échelles Aux pieds d’un arc en ciel Je sais ce que je veux Je fais ce que peux J’’y mets ce qui m’émeut La raison d’être de la sérénité Et du dévouement Devant la mort et le néant Un pas en avant Dans l’infini du temps Vers quelque chose de plus grand Vers quelque chose de plus grand Vers quelque chose de plus grand
4.
Simple et naturel Ce n’est pas du jour au lendemain Que l’on devient simple et naturel Il en faut bien du chemin Sous la pluie et la grêle Souviens- toi de ce gamin Qui parlait aux tourterelles Il aimait tendre la main Aux sauterelles C’est un effort sur humain Que d’être intemporel Peindre l’odeur du jasmin Danser une étincelle Se souvenir du lendemain Caresser un arc en ciel Ce n’est pas du jour au lendemain Que l’on devient simple et naturel Atteindre le détachement À force de lutter Étreindre l’arrachement À force de buter Feindre le relâchement À force de scruter Ce n’est pas du jour au lendemain Que l’on devient simple et naturel
5.
Travailler 02:23
Travailler Travailler sous la pluie Travailler dans le vent Jusqu’au bout Travailler toute la nuit Travailler tout le temps Plus que tout Travailler dans un puits Travailler dans un champ Debout dans la boue Travailler pour autrui Travailler pour des glands Ou pour des sous Travailler mon ennui Travailler sur un banc Tenir le coup Travailler qui je suis Travailler avec les gens Pour dire « nous » Travailler sans argent Vivre de l’air du temps Au jour le jour c’est très dur Travailler pour des clous Manquer de tout ça rend fou Tellement je vis au pied du mur Travailler pour survivre Travailler surtout ivre Quand l’heure est mûre Batailler, cravacher, en baver Vaillamment Ouvrager, s’agiter, s’fatiguer Vaillamment Fabriquer, préparer, turbiner, trimer, s’user Cultiver, remuer, façonner, étudier, S’épuiser, provoquer, s’efforcer, potasser, Pilonner, gratter, bosser, soigner, manier, chiader, bûcher S’occuper, s’exciter, Vaillamment Bravement, hardiment, franchement, carrément Résolument, effrontément, obstinément, Travailler, trouvailler Vaillamment, évidemment
6.
La mélancolie 1 Ah… la mélancolie Comme l’ami qui Amolli mes élans Le mec lent qui me cale Qui me colle, et me cloue au lit L’ennemi calme qui m’emmêle Le mal à l’âme qui éclos La mélancolie Et pourtant J’ai essayé d’être patient Mais je me fais trop de mauvais sang Je voudrai vivre comme avant Je ne dois pas perdre mon temps Et pourtant, je me défends Avec calme contre l’abattement Mais là momentanément Un grand découragement m’a surpris J’ai retrouvé ma présence d’esprit Ça ne va pas bien On y peut rien J’me sens trop abîmé de chagrin Je veux me mettre au travail Vaille que vaille Ne t’inquiète pas La sérénité viendra Quoi qu’il en soit Je ne regrette pas Je me suis engagé dans la bonne voie Je peux aboutir à un résultat Je veux tracer une route toute droite et la suivre Être moi-même et avec mon cœur vivre
7.
Autoportrait 03:22
Autoportraits Qu’est- ce que c’est être moi ? Et même c’est quoi « être » ? Se connaître soi même Est-ce comme renaître ? Se commettre roi Est-ce croire en soi Est- ce croitre Ou se mettre en croix ? Je ferai comme Rembrandt Une confession vibrante Sans complaisance Je dirai ce qui me tourmente Et si je me lamente Je ferai pénitence Qui s’est coupé l’oreille ? Qui peignait au soleil ? Qui se voyait en bonze Tout de marbre et de bronze ? Qui s’est rasé la barbe ? Qui était un peu shtarb ? Qui a mis son chapeau Et ses plus beaux oripeaux Qui fumait une pipe Quand il avait la grippe ? Qui était fatigué Et se sentait largué ? Qui s’était élagué ? Qui aimait bourlinguer ? Qui vous a subjugué Par tant de beautés prodiguées? Qui… es tu ? Qui suis-je ? Que fuis-je Où vais-je Que sais- je ? Miroir, dis moi, miroir divinatoire Je cherche une ressemblance Plus profonde et plus dense Que celle d’un photographe Comme une apparition Même des siècles plus tard Ça tient de la révélation J’ai vu les choses en énigmes dans le miroir Vision/ introspection/ interrogation/ observation/ L’expression de mes passions De l’autre côté du miroir La vérité est illusoire Il n’y a rien à comprendre Sinon qu’il faut garder Espoir Essayer de s’entendre Oublier de s’en vouloir ; C’est sur la toile qu’il faut épandre Tout ce que tu peux percevoir Le peintre est une salamandre Dont les tableaux sont la mémoire ; Il renaît un peu de ses cendres Grace aux yeux qui peuvent les voir. Et surtout, s’il est tendre Qu’il a su vous émouvoir Alors vous aurez pu apprendre Ce qu’il partage, son savoir : La vérité est illusoire Rira bien qui sait attendre La source du Purgatoire Se trouve parmi ses méandres Et son eau est le plus doux des nectars L’Eunoé c’est la victoire Car le souvenir qu’elle engendre Sera ta véritable gloire La vérité est illusoire Tout n’est qu’énigme dans le miroir
8.
Japonaiserie 03:48
Japonaiserie Je suis un bonze errant qui se rend à une fête C’est la fin de l’hiver les pruniers sont en fleurs Tous embaument l’air me ravissant de bonheur Moi je vais en marchant, j’ai le coeur en goguette Je suis un bonze errant et je poursuis ma quête Je contemple la terre et m’enivre d’odeurs Rien ne m’est aussi cher que ces milliers de sœurs Qui éclosent en souriant et me font tourner la tête Les cinq pétales ronds annoncent le printemps Leurs nuances de rose excitent mes esprits Ces choses délicates éclatent et c’est exquis Ce matin, je marche et je prends mon temps Ces cinq pétales comme une ronde d’enfants Un tourbillon de mauve qui exsude la vie Un parfum qui nous sauve et qui va triomphant Une hallucination fauve qui me laisse ravi Soudain un bruit dans les roseaux Est-ce une grenouille, un oiseau Qui trouble le calme des eaux Et qui pointera le bout de son museau ? Une main écarte les prêles Tandis qu’une autre relève un kimono C’est Nishigiki la plus belle La légende du Nihon Buyo Ses pieds pareils aux carpes koï Frayent parmi les nénuphars Une grenouille se réveille En se décrochant la mâchoire C’est la fortune qui rigole Sous le regard jaloux de la cigogne Nishikigi ta beauté n’a nul pareil Es- tu un rêve hors du sommeil ? Verse ici ta coiffe Ton shimada tsubushi Tu me donnes soif Tes yeux rassasient Autant qu’ils donnent des baffes Tes yeux d’ambroisie Ta bouche est groseille Et pulpe du kaki. Chante à mon oreille Une mélodie Si douce qu’elle émerveille Et me rafraîchit Ton cou délicat Me donne envie de le mordre Ö fatal appât Qui promet la corde Ou le pire des trépas À qui ne sait pas Que ton amour est désordre Quand on suit tes pas. Dénoue ton obi Ouvre- moi ton kimono Montre- moi galaxie Les grains sur ta peau Tes étoiles dans la nuit Sont la promesse d’un repos Éternel qui luit Ô Nishikigi Shinyoshiwara Edomachi ichôme Daikokuya Nishikigi
9.
Comme dans un rêve Le bruit des épis se balançant à la brise S’harmonise avec les cloches qui sonnent à l’église Plus rien ne me retient et une grande force me soulève Je ne me sens plus et le tableau vient comme dans un rêve Comme dans un rêve Je suis ravi, ravi de ce que je vois Je suis ravi, ravi par tout ce qui ondoie Je suis ravi, ravi que tout autour tout rougeoie Je suis ravi, ravi que la beauté foudroie Je suis ravi, ravi jusqu’au bout des doigts Je suis ravi, ravi tout mon corps est en émoi Je suis ravi, ravi d’avoir trouvé la voie Je suis ravi, charivari waou waou wa wa Comme dans un rêve La nuit s’achève En tenue d’Eve Le jour se lève La vie est brève Comme dans un rêve
10.
Les tournesols C’est la fleur danse folle Bouquet de tournesols Pour les murs de la chambre Aurore topaze et ambre Si tu perds la boussole Que rien ne te console Pense à mes cendres Et au verbe attendre C’est la vie Temps qui passe S’épanouit Vis-à-vis Et face à face Une envie Vivace Ta survie Une étude De la solitude C’est le sud À plein tube Clair et chaud Choc éclair Et qui éclot Jusque dans ta chaire Pour vous mes très chers Quiétude et plénitude Contemplez les corolles Oubliez le pactole Demandez à mon ventre J’ai jamais pu les vendre Bouquets de girandoles Soleils qui dégringolent De l’or avec de l’ambre Jolie folie qui flambe C’est la vie Temps qui passe S’épanouit Vis-à-vis Et face à face Une envie Vivace Ta survie Une étude De la solitude C’est le sud À plein tube Clair et chaud Choc éclair Et qui éclot Jusque dans vos chairs Pour vous mes très chers Quiétude et plénitude C’est la vie Temps qui passe S’épanouit Vis-à-vis Et face à face Tes envies Tout s’efface S’évanouit T’es ravi C’est la grâce Et c’est inouï
11.
Embrouille 02:49
Embrouille N’importe quoi Tu me déçois… Tais toi ! Quoi ? Ta fantaisie c’est d’la foutaise Perso elle me rend mal à l’aise Tu bois trop d’absinthe T’es devenu accro Paul Tu bois trop tu t’esquintes Et d’ailleurs tu marches tout de traviole Comme dans ta main y’a toujours une pinte On dirait qu’t’as perdu ta boussole Et qu’dans ta tête c’est un labyrinthe Tu mériterais la camisole Mais c’est pas vrai… Qu’est c’que tu m’fais ? Fous lui moi la paix Cette dame là c’est pas une sainte Et toi t’as pas d’auréole Alors arrête donc avec tes mains jointes T’es dev’nu mégalo Paul C’est un très mauvais chemin que tu empruntes À ne penser qu’à la gaudriole T’es qu’une bête sauvage, tu transpires pas, tu suintes On devrait te mettre en cage, tu racontes que des fariboles Franchement tu m’éreintes Arrête donc de faire le guignol
12.
La haute note jaune Le soleil sur son trône Règne sur Arles et le Rhône Derrière la feuillée le faune Se dit que c’est beau le jaune La haute note jaune Si tu peins une icône Chante toujours tes psaumes Et invite en ton royaume Tous tes chers fantômes La haute note jaune La magie polychrome Autour de toi embaume Citron pâle or arome Que c’est beau le jaune La haute note jaune
13.
La mélancolie 2 Je n’ai pas de succès Et pourtant… je n’fais pas exprès Je donne tout ce que j’ai Et puis c’est pas trop laid… C’est pas si mauvais Et même parfois ça plait… Je n’ai pas de succès Mais Dieu sait que j’essaie On me dit que je fais des progrès Je n’ai pas de succès Voilà c’que ça m’fait : Tout à coup j’me tais Faut qu’j’vous dise Père Gachet Si j’ai des forces, j’m’y r’mets J’avancerai trait pour trait Même si j’ai pas d’succès Je me fais du souci concernant l’avenir Je me sens frappé d’impatience et d’impuissance Quand j’entends des bêtises je m’tais J’imagine tout en pire J’sais plus quoi dire J’sais même plus comment le dire J’arrive même pas à m’enfuir Et comme je ne sais pas me mentir Comment je m’en tirerai Si j’ai pas de succès Je pense aux autres peintres… ceux d’après Et maintenant j’ai des craintes
14.
Marguerite au piano Quand tu te penches Au dessus des touches Ça te démange Et tu pinces ta bouche Et tu bouges tes hanches Et tu chantes les anges Dansent tes manches Vole ta mouche Sautille ta frange La mélodie se couche Et tu bouges tes hanches Et tu chantes les anges Joli Dimanche Sainte Nitouche Enfant étrange Ou vierge farouche Et tu chantes les anges Avec ton p’tit nœud rouge Margot déclenche Une escarmouche Ça le dérange Cette vieille branche Que tu bouges tes hanches Que tu chantes les anges Avec ton p’tit nœud rouge Que tu bouges tes hanches Avec ton p’tit nœud rouge
15.
L’infini du temps Nos métamorphoses Nos mots et nos phrases Et même nos strophes Nos métamorphoses Et nos métaphores Transforment vos âmes Je sais ce que je veux Je fais ce que je peux J’y mets ce qui m’émeut Nos vies parallèles Révèlent l’avenir Et vous appellent à vivre Nos vies parallèles Et nos paroles vraies Réalisent vos rêves Je sais ce que je veux Je fais ce que je peux J’y mets ce qui m’émeut Je suis un petit cheval blanc Traînant une voiture de gens Qui s’en vont jouir du printemps Lentement Un pas en avant À contre- courant Dans l’infini du temps Nos métamorphoses Avec des ciels tout roses Sont bien peu de chose Nos métamorphoses Comme les fleurs écloses Humbles et grandioses Je sais ce que je veux Je fais ce que je peux J’y mets ce qui m’émeut Nos vies parallèles Comme des passerelles Vers une aube nouvelle Nos vies parallèles Sont pareilles aux échelles Aux pieds d’un arc en ciel Je sais ce que je veux Je fais ce que peux J’’y mets ce qui m’émeut La raison d’être de la sérénité Et du dévouement Devant la mort et le néant Un pas en avant Dans l’infini du temps Vers quelque chose de plus grand Vers quelque chose de plus grand Vers quelque chose de plus grand
16.
Outro 02:20

credits

released May 13, 2023

Words and music: Olivier Campos
Mixed by Vincent Thermidor at Studio de la Tour fine (Herblay)
Artwork: Isabelle Cornu (kizae.fr)

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about

Olivier Campos Paris, France

Olivier Campos is a poet composer and performer based in Paris. Since his best selling poetry book "L'heure est mûre" (Mots Migrateurs édiiteur, 2009), he explores new artistic fields and presents a tribute to the second of his poetical guides, Charles Baudelaire. Vertigineuse douceur is a musical setting of Baudelaire's most celebrated Fleurs du mal. Savour and enjoy! ... more

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